Les archives de presse de Jean-Claude Anaf
Découvrez tous les articles de presse écrite et web parus durant la carrière de Jean Claude Anaf, célèbre commissaire-priseur à Lyon.
Les archives de presse
Interview. Jean-Claude Anaf : « Mon souci, c’est de continuer à exister »
Jean-Claude Anaf à l’abordage !
Jean-Claude Anaf à coeur ouvert
La pérennité des études judiciaires passe par leur mise en réseau
Portrait : le mystère Anaf
Le marteau change de main à l'hôtel des ventes des Brotteaux
Jean-Claude Anaf a vendu les Brotteaux
Aguttes rachète Anaf à Lyon
Les états d'art de Jean-Claude Anaf
Jean-Claude Anaf en son écrin
Anaf, la vie à un train d’enchères
La consécration pour Jean-Claude Anaf
Jean-Claude Anaf va créer deux nouvelles sociétés
Jean-Claude Anaf toujours un train d'avance...
Jean-Claude Anaf passe la vitesse supérieure
Maître Anaf : un commissaire priseur très prisé
Jean-Claude Anaf s’adjuge de belles ventes, à coups de marteau !
Un hôtel des ventes judiciaires pour Jean-Claude Anaf
« L’occase » aux enchères
Lyon de Traboule en bouchon
Une reliure de Flammarion à 42 000 Francs
Aux Brotteaux les trains ne s’arrêtent plus : le commissaire-priseur a remplacé le chef de gare !
Jean-Claude Anaf, Gare des Brotteaux et marteau d'ivoire
Un marteau d'ivoire gare des Brotteaux
Lyon, nouvelle place-forte des ventes aux enchères
À Propos d'Anaf Archives
Anaf Archives recense tous les articles de presse écrite et web, des journaux ou magazines qui ont marqué la carrière professionnelle du célèbre commissaire-priseur Jean-Claude Anaf.
Ce petit-fils d'immigrés turcs installé à Grenoble, est devenu l'un des plus brillants commissaires-priseurs français depuis ses débuts chez Pierre Blache, son maître de stage; quarante années de travail acharné courronnent une ascension fulgurante et un reconnaissance des ses pairs dans le milieu des ventes aux enchères, du marché de l'Art, de l'automobile, des industries et du judiciaire.
Ce destin, le sien, Jean-Claude Anaf ne pouvait l'imaginer. Adolescent, doutant de ses capacités à réussir, il rédige son devoir d'ambitions : entrer dans la vie active et faire école par le biais du harsard, de la détermination, et du sens de l'effort. Cette manière de se construire, fondée sur la pertinence des évènements, l'élève complexé devenu maître respecté, en est l'instigateur. Jean-Claude Anaf en inscrustant son style dans l'univers particulier des commissaires-priseurs se distingue depuis 30 ans. Itinéraire, inventaire... Jean-Claude est indissociable de Maître Anaf.
Jean Claude Anaf et l'élégance
“Sans être apprêté, un homme doit faire attention à son apparence extérieure. Il doit se soigner aussi bien qu’une femme et ce, d’autant plus, s’il possède une activité publique”.
Bref, inspirer confiance sans faire "vieux jeu" ! Quand il parle, le commissaire- priseur de la gare des Brotteaux ne se dépare pas d’une certaine fermeté et la mode - au sens tendance du terme - est bien le cadet de ses soucis !
Levé de bonne heure, couché tôt, maître Anaf évolue dans un univers orchestré où le hasard n’a pas de place. Il en va de même pour sa garde-robe, rangée dans un dressing et renouvelée une ou deux fois l’an en fonction du temps et des envies. Il vénère Hermès pour la qualité irréprochable, indémodable de son prêt-à-porter et fugue de temps en temps chez Cerruti ou Façonnable. 80 % de ses achats sont effectués à Paris où il se rend souvent pour affaires. Question de choix aussi. Weston, installé à Lyon, a désormais ses faveurs, tout comme la chemiserie Alain Figaret. Côté formes, priorité au confort, la coupe suit et les couleurs sont généralement bleu, gris et vert bronze.
Devenu un adepte du gilet, son basic, le costume croisé trois pièces est toujours accessoirisé d’un nœud papillon (depuis un certain vœu fait en 1981) et de boutons de manchettes qu’il collectionne. Une tenue qu’il troque le week-end contre un jean et un col roulé Blanc Bleu. Emblème parfumé, Héritage de Guerlain, tout un symbole pour cette homme féru de valeurs sûres.
Un mot de l'homme au marteau d'ivoire
Merci : un mot si simple mais qui a son importance dans la vie et pour ceux avec qui l'on vit.
Quand je suis arrivé en 1975 à Lyon, j'étais non seulement déjà amoureux du métier que j'allais exercer, mais je venais de tomber amoureux de cette ville.
Instantanément j'avais un double défi à relever, celui, bien évidemment d'assurer mon métier, de le développer dans tous les secteurs : artistique, judicaire, industriel. Mais aussi celui de donner à Lyon la place quelle méritait sur le marché de l'Art. En effet, la capitale des Gaules était totalement inconnue dans ce domaine et à la force du poignet, ou plutôt du marteau, j'ai pu la hisser, depuis plus de vingt ans. à la deuxième place des ventes artistiques en France.
La concrétisation de mes objectifs a été atteinte grâce à mon goût de la perfection, du travail bien fait, même si parfois, bien évidemment comme tout être humain, j'ai failli. Pour établir cette notoriété, il a fallu avec Jean Martinon lutter face aux médisants, aux envieux, aux mesquins, aux jaloux ; mais qu'importe, tout cela fait partie du passé. Et la réussite, même si elle est éphémère et jamais acquise, est due essentiellement à la confiance, au dévouement, à I'amitié de ceux qui vous entourent.
Je ne peux que dire merci à tous ceux qui m'ont conseillé, guidé tout au long de mon parcours : commissaires-priseurs, experts, conseils juridiques, comptables, conseils en Stratégie et en communication...
Mais également dire merci aux médias qui m'ont parfois critiqué mais souvent soutenu, et qui m'ont fait connaître à Lyon et ailleurs.
Merci aux grands marchands et grands antiquaires ; bien évidemment merci aux établissements financiers, loueurs, constructeurs ainsi qu’à ceux qui représentent la quintessence du métier : les juges et anciens juges des tribunaux et les mandataires judiciaires qui, tout au long de ma carrière ne m'ont jamais abandonné et m'ont accordé leur confiance. Je ne peux encore que remercier ceux qui m'ont permis de faire de l'ancienne gare des Brotteaux un Hôtel des Ventes international. Merci à ceux qui m’ont permis de créer un centre de vente automobile reconnu par tous les grands professionnels. La liste de ma reconnaissance serait longue à énumérer et je ne voudrais oublier personne.
Pour conclure, je ne peux que dire merci à ma mère et à ma famille qui m’ont inculqué le goût du travail, merci à mes maîtres de stage qui mont fait découvrir ce métier.
Aujourd'hui, j'ai encore de nombreux projets pour faire évoluer ce métier. Il est maintenant important de poser les bases de l'avenir avec la venue de nouveaux et jeunes associés, et celle d'un grand groupe de distribution automobile. Il nous faudra accompagner la mutation du plus beau métier du monde dans le cadre de la mondialisation du marché de l'art, de l’industrialisation des ventes de véhicules et la spécialisation du judiciaire.
A tous, encore merci...
Jean-Claude Anaf