Un marteau d'ivoire gare des Brotteaux

Jean-Claude Anaf, un marteau d'ivoire gare des Brotteaux

Une fois, deux fois, trois fois, adjugé ! Jean-Claude Anaf installe son hôtel des ventes dans l’ancienne gare des Brotteaux.

Daté de 1903 et classé monument historique comme la gare d'Orsay, cet espace superbe organisera, entre autres, de “très belles ventes’’.C’est à dire celles dont le total des adjudications dépasse six millions de francs.

“Je suis toujours très surpris par la qualité et l’homogénéité des collections d’objets d’art conservées et rassemblées par les lyonnais” remarque Jean- Claude Anaf. Cette activité qui représente 55% de son chiffre d ’affaires de soixante-dix millions de francs, est complétée par le “quotidien” d ’une étude : vente judiciaire, vente de matériel industriel et d’objets courants.

Jean-Claude Anaf, un marteau d'ivoire gare des BrotteauxJean-Claude Anaf, un marteau d'ivoire gare des Brotteaux
1300 m2 de salles modulables pour les ventes, de bureaux destinés à ses collaborateurs, d'entrepôts et de chambres fortes, ainsi qu’un studio photo, feront de ce lieu prestigieux, un outil performant. En dix ans, ce commissaire-priseur très médiatique, a rejoint le peloton des quinze premières études en France. Devançant 1992 et l’ouverture du marché européen, Jean-Claude Anaf a confié à François Requien de l’agence Capricorne, le budget de promotion du futur hôtel des ventes.

Une seconde jeunesse pour les Brotteaux qui, comme à ses plus beaux jours, verra dès septembre 1988, une clientèle mondaine ou fortunée se hâter vers ce qui fut la “salle des pas perdus”.

Article écrit par F. Dufayard /P. Le Quang Sang (extrait de Lyon International magazine, Février 1988)

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